Fightstar – Behind the Devil’s Back

J’ai connu Fightstar de manière tout à fait exceptionnelle : quand j’allais chercher mon ex-copine à son travail, on passait souvent le début d’après midi à faire une sieste, en écoutant de la musique. Gentleman, je la laissais toujours choisir ce qu’on écouterait, et c’était à 90% du temps … Fightstar, vous l’aurez compris. Au début, je dois admettre que je n’aimais que certaines chansons, et encore, j’ai du les écouter à plusieurs reprises. Et puis, à force d’écouter, d’aller en GB pour dénicher leurs albums afin de les écouter sous un meilleur format que le MP3 que mon amie m’avait donné, j’ai apprécié de plus en plus, à tel point que j’en suis devenu un fan inconditionnel. Vous pouvez même vous en rendre compte dans la section Concerts ou Live Reports de ce webzine, puisque je suis allé les voir trois soirs de suite en GB cet automne 2015.

Tellement fan je vous dis, qu’en apprenant la sortie de leur album, plus de 6 ans après avoir joué ensemble pour la dernière fois, j’ai pré-commandé l’album en version Deluxe, avec Tshirt, CD dédicacé, sauce hot chili et verre à shooter brandés Fightstar ainsi qu’un poster de la pochette de l’album. En fait, tout à commencé lorsque Fightstar a annoncé en 2014 vouloir faire un concert spécial et unique pour fêter les 10 ans d’existence du groupe, marquée par la sortie de leur EP « They Liked You Better When You Were Dead » en 2005. Il y a tellement eu d’effervescence autour de ce concert que FS à dû ajouter une seconde date, puis d’autres un peu partout en GB. Pour ma part, j’ai assisté aux deux dates du « Grand Reunification Tour » à Londres. Puis en 2015, le groupe annonce qu’ils ont tellement pris de plaisir à jouer ensemble lors des concerts précédents qu’ils envisageaient de sortir un nouvel album. Ce nouvel album, c’est bien entendu Behind The Devil’s Back, sorti en octobre 2015.

Fightstar est un groupe de metal alternatif originaire de Londres formé en 2003. Formé par Alex Wastaway et Charlie Simpson, ce groupe est connu pour être le projet metal ayant sorti Charlie Simpson de son groupe « boys band » anglais nommé Busted, pour lequel il a reçu de nombreuses récompenses. Charlie Simpson est un musicien averti, jouant du piano, de la guitare, de la batterie et chante également. Il a deux autres projets parallèles, Charlie Simpson (un projet plus pop folk) et Once Upon a Dead Man, qu’il a formé avec ses deux frères (album dans les bacs à la fin de cette semaine, soit fin mars 2016). De son côté, Alex a aussi un projet parallèle, Gunship, dont les influences vont clairement se faire ressentir dans cet album.





Membres : Charlie Simpson (guitare/chant); Alex Westaway (guitare/chant); Omar Abidi (batterie); Dan Haigh (Basse, choeurs).

Singles : Animal, Sink With Snakes, Overdrive, Sharp Tongue.

Avis personnel

Titres phares : Sink With the Snakes, Overdrive, Animal.

Note : [icon type= »glyphicon glyphicon-star » color= »#000″ fontsize= »15″][icon type= »glyphicon glyphicon-star » color= »#000 » fontsize= »15″][icon type= »glyphicon glyphicon-star » color= »#000 » fontsize= »15″][icon type= »glyphicon glyphicon-star » color= »#000 » fontsize= »15″][icon type= »glyphicon glyphicon-star-empty » color= »#000 » fontsize= »15″]


Première Ecoute de Fightstar – Behind the Devil’s Back

Lors de la sortie du single « Animal », j’étais plus qu’impatient. Plus de 6 ans après leur dernier album studio, le groupe revenait avec un nouvel album. Enfin, j’allais pouvoir découvrir de nouvelles chansons en même temps que tout le monde, et ne plus me raccrocher aux anciennes que d’autres avaient entendues des centaines de fois de plus que moi. La chanson est sortie avec un clip promo très sobre, reprenant le skull recouvert de peinture rose, entouré de papillons bleus virevoltants autour du crâne. La chanson à la première écoute semble plutôt calme, avec une intro à la batterie, mid-tempo. Cela dit, la première chose qui interpelle, c’est les samples en fond. On se dit tout de suite que quelque chose va changer sur cet album, mais sans trop savoir quoi. Dans son ensemble, la chanson est plutôt calme, même si Charlie crie sur les couplets. Cela dit, elle se rapproche dans l’esprit à une « Deathcar », et on comprends dès lors que l’album va prendre une tournure différente. Et c’est le cas. Le groupe est passé sur un accordage plus bas (en C# ou A) mais surtout sur 7 cordes (ESP LTD), appuie plus sur les reprises de chansons, Charlie crie bien plus que sur les albums précédents, et surtout, on remarque l’influence prépondérante d’Alex au niveau des sonorités synthétisées, comme on peut les entendre sur l’album de Gunship. Et c’est là tout le charme de ce nouvel album : ils sont sur mélangé leurs inspirations (la brutalité de Charlie, Dan et Omar, la mélodie de Charlie et l’électronique d’Alex) pour rendre un album qui pour moi est l’un des meilleurs du groupe à l’heure actuelle, en attendant le prochain, puisque le groupe a annoncé qu’il ne s’arrêterait pas en si bon chemin.

Track Listing

1. Sharp Tongue (4:05) >>> Lire la chronique de la chanson
2. Murder All Over (3:23) >>> Lire la chronique de la chanson
3. Behind The Devil’s Back (3:15) >>> Lire la chronique de la chanson
4. The Blackest of Birds (4:28) >>> Lire la chronique de la chanson
5. Overdrive (3:44) >>> Lire la chronique de la chanson
6. More Human than Human (3:42) >>> Lire la chronique de la chanson
7. Animal (3:12) >>> Lire la chronique de la chanson
8. Titan (4:12) >>> Lire la chronique de la chanson
9. Sink With The Snakes (2:48) >>> Lire la chronique de la chanson
10. Dive (3:49) >>> Lire la chronique de la chanson

Track by Track

1. Sharp Tongue

L’album débute par une chanson intitulée Sharp Tongue, qui annonce directement la couleur : intro violente, avec double pédale et riff aggressifs. On sent tout de suite le changement d’accordage, mais également le nouveau chemin emprunté par le groupe. Et comme Fightstar arrive toujours à surprendre, après cette intro très metal, le couplet est d’un calme olympien. Petites mélodies à la guitare comme le groupe sait le faire, voix aérienne de Charlie, et batterie très douce. Le contraste est saisissant. Le pré-refrain, chanté par Alex, reprend les marques de fabrique de Gunship : voix aérienne mais très modélisée, très old school. Le pont lui aussi est d’inspiration Gunship : guitares saturées, certes, mais présence évidente de samples et de musique électroniques, jusqu’à ajouter un flanger sur la batterie lors de la reprise. Une chanson sur laquelle je n’avais pas du tout accroché au début, mais qui au final reste une très très bonne chanson.

2. Murder All Over

Si vous n’êtes pas fan de Gunship, alors passez votre chemin ! Cette chanson s’éloigne vraiment du style que l’on pouvait connaitre de Fightstar. Tout comme « More Human than Human », cette chanson met l’accent sur les influences d’Alex. Il chante d’ailleurs tous les complets, avec cette voix typique de son side project. Les pré-refrain et refrain sont quant à eux plus dans la lignée musicale du groupe. Voix chantée de Charlie, avec quelques cris, une guitare saturée puis mélodique, un rythme entrainant. Bref un refrain 100% Fightstar. Au final, si l’on enlève l’intro et les parties chantées par Alex (qui apportent leur charme tout de même), cette chanson est l’une des meilleures de l’album. Le seul hic pour moi et que le refrain est génial, mais que pour l’entendre il faut attendre que les parties plus calmes soient passées. Dommage.

3. Behind The Devil’s Back

Behind the Devil’s Back, la chanson dont le titre est utilisé pour l’album est sans saveur. L’intro est molle, et le refrain tout autant. Malgré des guitares saturées et saccadées, la chanson peine à se lancer, et j’ai même du mal à m’y intéresser. Et cela sans compter l’arrivée du second couplet, dès que le « Behind the devil’s back » arrive, où la chanson perd encore d’inertie. J’ai peu de choses à dire tellement cette chanson ne présente pour moi aucun intérêt. Et pourtant, cette chanson fait partie de la setlist choisie par le groupe lors de leurs concerts (voir les live reports).

4. The Blackest of Birds

Au début, cette chanson me laissait également vide de toute émotion. Une sorte de chanson transition, très calme, en tout cas pour l’intro. Le pré-refrain, appuyé encore une fois de guitares saturées, est accompagné d’une voix gutturale. Le refrain est quant à lui complètement à l’opposé, puisque les guitares sont presque inexistantes et la voix mélodique de Charlie nous transporte loin de tout cela. La seconde partie du refrain reprend les deux éléments cités précédemment, à savoir une voix mélodique avec des guitares saturées. La chanson est classique, composée d’un couplet-pre-refrain-refrain-pont que l’on retrouve souvent. Même si j’aime bien cette chanson, et qu’elle passe bien lorsqu’on l’écoute, elle reste quand même une des chansons sans réel intérêt de l’album. Avec More Human Than Human, Behind the Devil’s Back et Titan, The Blackest of Birds est la 4eme chanson pour laquelle vous pouvez passer votre chemin.

5. Overdrive

Overdrive fait partie des 3 vidéos tournées en studio dont on peut voir le clip ci-contre. Au début, en voyant la vidéo, je ne trouvais encore une fois aucun intérêt à la chanson. Et puis en l’écoutant plus attentivement, j’ai constaté que c’était surement, avec Animal et Sink with the Snakes, l’une des meilleures chansons de l’album. Et la raison est simple : la chanson est efficace ! Je trouve que le groupe a, sur cette chanson, trouvé le juste équilibre entre ce qui faisait la force de Fightstar (mélodies entrainantes, changement de tempo et d’intensité), l’influence de Gunship (musique électroniques et synthé) et la lourdeur des riffs que le groupe voulait apporter sur ce nouvel album. L’intro est magique : une mélodie simple à la guitare, accompagné tout simplement de la batterie. Puis la seconde guitare et la basse arrivent, apportant toute la force de cette chanson. Le couplet, mélodique et chargé émotionnellement, annonce parfaitement le refrain. L’alternance entre chant et riff saturé sur le refrain donne tout le charme de cette chanson. Sans compter que les paroles sont de nouveau intéressantes à écouter, à lire et à interpréter. J’adore pour ma part quand Charlie chante :

« Well can you keep it secret?
If you choose to keep this
Then god I hope you mean it. »

Qui n’a jamais un jour dans sa vie espéré qu’un être important garde le secret qu’on lui avait confié ? Et que cette personne soit sincère quand elle dit qu’elle tiendra le secret ? L’outro de la chanson est pour moi juste un chef d’oeuvre : le fait d’avoir couplé les riffs saturés aux nappes de synthé apportent une puissance à la chanson qui me fait vibrer à chaque fois. Le fait que Charlie répète la même phrase contribue également à l’intérêt de cette fin. Sans parler de la ligne mélodique du synthé, qui en fait est juste réalisé depuis la guitare d’Alex sur laquelle le groupe a posé des effets (voir la vidéo) est juste transcendentale ! Une vraie réussite. Mon coup de coeur de l’album.

Well can you keep it secret?
If you choose to keep this
Then god I hope you mean it.


6. More Human than Human

Comme je le disais plus haut, cette chanson s’adresse plus aux fans d’Alex. La chanson est entièrement chantée par le lead guitariste, en utilisant encore une fois cette voix très old school des années 80. Le couplet est très posé, très calme, le refrain reste sur la même lignée au niveau voix, même si les guitares apportent un peu plus de poids avec la saturation. On se croirait à entendre un groupe de doom tellement les notes sont sourdes et le tempo très lent. Le pont est très aérien, contrastant vraiment avec le refrain, qui sera répété jusqu’à la fin de la chanson. Pour moi ici, encore rien à expliquer. La chanson, qui dure 3’40, est sans réel intérêt.

7. Animal

Free me now, cause I’m an Animal

Le premier single de l’album, et surement LA chanson de l’album avec Sink With the Snakes. Cette chanson fait l’unanimité auprès des fans du groupe, et j’ai pu le constater lors des concerts. C’est un peu ces chansons qui restent simples mais efficaces. A écouter, il n’y a rien qui ne sorte de l’ordinaire. Les critiques diront que cette chanson ne révolutionne pas la musique, mais parfois ce n’est pas ce qu’on recherche. On veut juste entendre une chanson efficace, sur laquelle on a envie de se lacher.

Et Animal (qui porte bien son nom), tout comme Sink with the Snakes, fait partie de ce genre là. Quand on écoute un Smells Like Teen Spirit de Nirvana, on ne cherche pas la complexité musicale ou « l’imaginativité » du groupe, mais bien son efficacité. Ici, c’est pareil. L’intro est simple, pulsée par la batterie. Le couplet est hurlé, comme un animal en cage. La rythmique, autant du chant que des guitares, est saccadé, pour apporter encore plus de rage à la chanson. Le refrain, agrémenté de vagues synthétiques, est prenant. Les paroles du pré-refrain laisse penser à la transformation d’un humain en loup-garou, quand on peut lire

Can we move any faster, than we are going now ? It’s a full moon.

De plus, étant investi dans la protection animale, le refrain m’a tout de suite fait penser à un animal en cage qui supplierait qu’on le libère. Le pont est placé idéalement dans la chanson, puisqu’il apporte cette part de suspense et de questionnement, avec les nappes de synthé et les guitares qui reviennent au loin. Les transitions entre refrain et couplet gérées par Alex sont justement dosées, avec une voix très douce, comme si l’on essayait de calmer l’animal en rute. L’outro, mélangeant les voix d’Alex et de Charlie est juste délectable. Définitivement une de mes chansons en top 3 de cet album. Dommage simplement que dans le refrain, il dise « Kill me now cause I’m an Animal ». Mais je chipotte !

8. Titan

Et malheureusement, une chanson de ce calibre est souvent suivie d’une chanson sans saveur. Et c’est le cas. Titan est une chanson sans réel attrait. Une chanson plus groovy, avec une batterie en contre-temps, des mélodies de guitares elles aussi saccadées. Un refrain destructuré. Aucune réelle cohérence dans la chanson. Elle n’aurait pas été sur l’album, je pense qu’elle n’aurait pas manqué. 4 minutes d’ennui. Désolé pour celles et ceux qui voulaient avoir des infos sur cette chanson, mais je passe mon tour.

9. Sink With The Snakes

Mais heureusement une chanson fade peut aussi être suivie par un tube ! Pourquoi chercher compliqué ? 2’45 de puissance, de ryhtme, d’énergie. Cette chanson est vraiment ce que j’aime avec Fightstar, cette faculté de sortir une chanson exceptionnelle que je peux écouter sans relâche (peu de groupes peuvent faire cela).

L’intro, très lourde, est basée sur une mélodie et des pick slides. On entend tout de suite l’accordage en A, comme on aurait pu l’avoir sur Deathcar. Le couplet enchaine sans demander son reste sur un rythme assez soutenu. La voix de Charlie est criée au possible; comme sur Sharp Tongue. Le pré-refrain est chanté avec une mélodie entêtante. Seul bémol, le petit cri de fillette (wouh) que Charlie sort avec le refrain. Mais qu’est ce qui t’es passé par la tête pour faire ca ?? :O Bref, le refrain par contre est juste emblématique : Comme si c’était le nouvel hymne du groupe, la chanson qu’on chante entre fans pour apprécier le groupe. Le Last Train Home de LostProphets, le In The End de Linkin Park, le Wait and Bleed ou Psychosocial de Slipknot. La chanson hymne d’un groupe. Et que dire du pont ? Ca, c’est ce que j’appelle du riff ! Le moment rapide, kiffant d’une chanson, celui pour lequel tu vas revenir en arrière juste pour l’écouter encore et encore. Sans parler des paroles, qui font l’écho d’une rage qu’on pourrait avoir au ventre, tout particulièrement ce passage :

 

Where did you get those clothes?
From the toilet store
Hanging out of the back of a crack whore
You don’t know you never did
I’ll fucking slaughter you
And won’t yield an inch

Bref, pour ma part, mon morceau préféré de l’album, et de loin. Je le recommande à tous les fans, à tous ceux qui veulent savoir ce dont Fightstar est capable quand le groupe décide de sortir un titre puissant, énervé, et fédérateur. (ndlr: on remarquera dans le clip que Charlie porte un tshirt Blackwell, nom du groupe de son clavieriste dans son side project. La petite anecdote veut que je connaisse Andrew personnellement, et qu’il me raconta un jour à Londres que lui même n’étais pas au courant, et qu’il à découvert, en même temps que les fans, que Charlie portait un tshirt de son groupe ! Belle surprise.)


10. Dive

Comme d’autres chansons, j’ai eu beaucoup de mal à cerner la volonté du groupe, le chemin qu’il souhaite prendre sur Dive. J’ai bien compris qu’elle faisait office de fermeture, comme Mono ou Follow Me Into The Darkness sur les albums précédents. Mais j’avoue franchement avoir eu du mal à en comprendre l’essence même. Et puis je me suis souvenu que Charlie était un grand fan de Deftones. Cela mélangé aux atmosphères parfois mélancoliques et dépressives du groupe, j’ai compris ce que Fightstar souhaitait exprimer au travers de cette chanson : une ode à l’errance, à la mélancolie. La chanson qu’on chante quand on marche sous la pluie ou quand on roule à toute vitesse pour oublier la souffrance que la vie peut nous infliger. La chanson, basée sur des sons électroniques et une batterie très lente, nous emmène loin de toute réalité. Le refrain, très flottant, laconique et planant nous fait penser aux meilleures chansons de Deftones, dont Minerva que Fightstar a reprise (écouter la reprise de Minerva par Fightstar). La phrase « Can we Dive ? » exprime à elle seule l’émotion de la chanson. On est clairement dans la chanson mélancolique. La chanson pour pleurer. Rien d’autre à ajouter puisque la chanson reste sur le même modèle, jusqu’à l’outro, une nouvelle fois appuyée par des sonorités old school d’Alex, et des riffs très lourds. L’outro parfaite pour un album mais surtout pour un concert. Celle où on peut poser les instruments, lancer une boucle et partir en attendant le rappel. Au final un très bon morceau, même si il peut paraitre décalé par rapport au reste de l’album.

Conclusion

Finalement, Fightstar était attendu au tournant, et même s’ils ont adopté une nouvelle ligne éditoriale, le groupe a répondu présent et nous a proposé un album complet, riches de nouveautés mais surtout l’un des meilleurs de leur discographie. Mis à part deux ou trois morceaux, l’album s’écoute très bien, apporte une nouvelle image au groupe, de très belles perspectives et tout ce que je pourrai regretter c’est qu’il soit aussi court (seulement 43″). En tout cas, Behind The Devil’s Back est un très bon album, et rien que pour la couverture, je le garderai précieusement dans ma discographie personnelle !

Fightstar – Le Groupe


Anciennes Vidéos

Discographie

be human fightstar
Be Human – 2009

Alternate Endings - 2008
Alternate Endings – 2008

one day son this will all be yours fightstar
One Day Son, This Will All Be Yours – 2007

grandunification fightstar
Grand Unification – 2006

they liked you better when you were dead fightstar
They Liked You Better When You Were Dead – 2005

 

Infos

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