Sleeping With Sirens – Madness

Chronique par Lukas Paddington.

Ayant découvert Sleeping With Sirens grâce à une amie, au travers d’une reprise de « With Ears to See and Eyes to Hear » en version acoustique, j’ai commencé à écouter le groupe avec leur EP « If You Were a Movie, There Would Be Your Soundtrack » puis, intrigué, j’ai écouté les versions originales de ces chansons, que l’on retrouve sur leur premier album « With Ears to See and Eyes to Hear » (2010 – Epitaph Records).

Sleeping with Sirens est un groupe américain de post-hardcore originaire d’Orlando, Floride. Le groupe a été créé en 2009 avec les membres de For All We Know, Broadway, We Are Defiance et When Statues Fall. Ce groupe est surtout connu pour la polyvalence vocale de Kellin Quinn.

Membres : Kellin Quinn (chant); Jack Fowler (Guitare Lead); Nick Martin (Guitare Rythmique); Justin Hills (Basse); Gabe Barham (Batterie).

Singles : Kick Me, Go Go Go, The Strays, Better Off Dead, Gold.

Avis Personnel

Titres Phares : Kick Me, The Strays, Better Off Dead, Go Go Go.
Note[icon type= »glyphicon glyphicon-star » color= »#005466″ fontsize= »15″][icon type= »glyphicon glyphicon-star » color= »#ffffff » fontsize= »15″][icon type= »glyphicon glyphicon-star » color= »#005466″ fontsize= »15″][icon type= »glyphicon glyphicon-star-empty » color= »#005466″ fontsize= »15″][icon type= »glyphicon glyphicon-star-empty » color= »#005466″ fontsize= »15″]

Première écoute de Madness

A la première écoute, j’ai été surpris, voire déçu. Connaissant les chansons très metalcore du premier album, et au vu de l’effervescence qui tournait autour de la sortie de cet album, je m’attendais à une claque -coreuse avec riffs effrénés, mélodies entrainantes et performances vocales surnaturelles. Rien de tout cela. Madness est un album avant tout Rock, même Pop sur certains morceaux (Fly, Heroine, November, Madness), mais très loin de ce que je m’attendais. Cependant, en se penchant un peu plus sur cet album, on constate qu’il est très entrainant, très bien construit et que les chansons sont toutes de bonne facture, juste pas dans le style connu de SWS.

Track Listing

1.Kick Me (2:31) >>> Lire la chronique de la la chanson
2.Go Go Go (2:47) >>> Lire la chronique de la la chanson
3.Gold (3:32) >>> Lire la chronique de la la chanson
4.Save Me A Spark (3:39) >>> Lire la chronique de la la chanson
5.Fly (3:35) >>> Lire la chronique de la la chanson
6.The Strays (2:58) >>> Lire la chronique de la la chanson
7.Left Alone (3:20) >>> Lire la chronique de la la chanson
8.Better Off Dead (3:08) >>> Lire la chronique de la la chanson
9.We Like It Loud (2:17) >>> Lire la chronique de la la chanson
10.Heroine (3:35) >>> Lire la chronique de la la chanson
11.November (3:29) >>> Lire la chronique de la la chanson
12.Madness (2:42) >>> Lire la chronique de la la chanson
13.Don’t Say Anything (3:16) >>> Lire la chronique de la la chanson

Track by Track

1.Kick Me

Intro mélodique, électrique, cinglante. Okay, on est dans le bain, on ne cherche pas à tourner autour du pot, et on entre directement dans le vif du sujet. Kick Me, qui est le premier single issu de l’album Madness, tient toutes ses promesses. Riffs rapides, refrain accrocheur, c’est dès les premières secondes un titre prometteur. Cela dit, on reste loin de ce qu’a pu fournir SWS sur les albums précédents. Ici, le titre est quand même assez rock, avec des riffs de guitare très mélodiques sur les couplets et un refrain partagé en deux, avec une première partie très rythmique, puis une seconde partie plus syncopée, appuyés par les « Kick, Kick, Kick me when I’m Down » de Kellin. La voix justement, qui tient toutes ses promesses et qui démontre encore une fois l’étendue vocale de Kellin : voix de tête parfaitement maitrisée, screams précis et puissants et une voix claire tout simplement agréable à écouter. Justement, sur ce titre, Kellin ne monte pas trop haut dans les aigus, ce qui rend justement le titre plus accessible. Le petit « Wouh » entre le refrain et le second couplet annonce subtilement que cet album sera plus pop/rock que -core. La batterie est quant à elle très classique, en mid-tempo, pas de doublé pédale mais une énergie perceptible. Les kicks du début s’accordent bien avec le titre de la chanson. Le break de batterie avant le refrain, avec ce silence, typique des chansons rock permet de lancer le refrain sur un rythme soutenu et plus appuyé que les couplets, plus softs (hormis la voix). Les choeurs sont subtils mais indispensables et l’ensemble en fait encore une fois l’un des meilleurs titres de cet album. La fin de chanson laisse pourtant un sentiment de manque, puisque pour ma part, j’aurai bien imaginé un break sur cette partie, pour ensuite revenir sur la fin de la chanson. Mais ceci n’est qu’un détail qui n’enlève rien à la qualité de la chanson.

2.Go Go Go

Plus aucun doute, l’album sera rock. Sur les couplets, on se demanderait même si les riffs et l’ambiance ne pourraient pas être assignés à d’autres groupes, plus punk rock, tels que Blink-182 (comme sur Neighborhoods), en partie dû à l’effet flanger que l’on entend sur les guitares sur le second couplet et les vides laissés entre les accords. Encore une fois, la voix fait en sorte que l’on n’ai aucun doute sur l’album qu’on écoute. Ce qui démontre encore une fois que la signature vocale d’un groupe est essentielle à l’image qu’il renvoie, et à son identification. Outre les couplets aériens et tout en douceur, le refrain, comme dans « Kick Me », est entrainant et l’on se prend à fredonner « She Says : Go, Go Go » et c’est encore meilleur lorsque l’on est deux, où l’on peut alors se répondre en partageant les paroles. Tout comme sur le titre précédent, les guitares sont axées davantage sur les mélodies, en cherchant des rythmiques mid-tempo et des notes sur les cordes aigus (Si, Mi). La batterie encore une fois est simple, mais efficace, surtout sur l’intro. On s’imagine bien la jouer juste par plaisir. Sur les couplets, on est plus smooth et Gabe cherche avant tout à avoir un côté plus soft afin de bien trancher avec le pattern du refrain. On notera également la présence sobre de synthétiseur, apportant encore plus une touche pop-rock. Encore un titre efficace et sans fioriture, qui fait bien son effet. Le petit break vocal est bien pensé, très sensible, et apporte un vrai plus à la chanson, surtout qu’il se place juste avant le refrain qui est bien plus dans l’énergie. Un très bon titre, même si celui ci ne fait pas partie de mes préférés.



3.Gold

Troisième titre de l’album et celui-ci commence par une intro guitare/voix, et on comprend définitivement que cet album sera bien plus calme que ce que l’on aurait pu penser. D’ailleurs, si vous surfez un peu sur YouTube ou sur d’autres sites de partage, vous constaterez que de nombreux fans de SWS disent la même chose : cet album ne ressemble pas vraiment à ce que le groupe pouvait faire auparavant, mais reste un très bon album malgré tout. L’intro, donc, est une annonce du titre de la chanson, « What We Want Is, All We Want Is Gold« , simplement accompagné par une guitare acoustique. Les couplets restent sur cette lancée, très sobres, très calmes, avec une voix très douce, sans écarts, une batterie minimaliste (il faut tendre l’oreille pour l’entendre, et on la perçoit lorsque le charley s’ouvre…) et des guitares classiques, rythmiques et en tout simplicité. Le refrain est un peu plus haché, la batterie fait enfin son entrée avec un pattern très hachuré et ornementé de breaks très lents, on retrouve des silences, et ce refrain tente d’apporter un peu plus de rythme à la chanson, même si la partie la plus rythmée reste le pré-refrain, avec cette montée de caisse claire. Et encore une fois, des détails nous font comprendre que cet album a été axé pop -rock : les choeurs, les vocalises et le break très acidulé. Heureusement, la batterie nous rappelle que SWS fait du rock, et qu’on va pas non plus tomber dans la simplicité et le manque d’inspiration. Dans l’ensemble, un titre sympathique a écouté, mais pas du tout le titre qu’il faut écouter en priorité.

4.Save Me A Spark

Et voilà ce que je redoutais le plus depuis le début de l’écoute de Madness. Le titre pop acidulé écrit uniquement pour plaire aux groupies pré-pubères trop « in love » de Kelinn Quinn. Et je sais que sur cette critique, je vais m’attirer les foudres des fans de la première heure, mais je ne peux pas rester sans rien dire et ne pas partager mes impressions sur ce titre. Si je voulais écouter de la pop tendance, je ferai une critique du dernier album de Taylor Swift « 1989 » ou de Selena Gomez « Stars Dance « . Je suis navré de dire que cette chanson, même si elle essaie d’être un peu plus rock sur les refrains, a tout du titre calibré pour la radio et composé pour une certaine catégorie de leur public. Tout d’abord le titre, qui est on ne peut plus idyllique, comme tiré d’un conte de fées ou d’une comédie musicale. D’ailleurs, les paroles ne sont pas en reste :

« Would you save me a spark? (Oh-Whoa)
We’ll start a fire that shines a light in the dark
Strike a match
Make it last
We are all we need (Whoa)
Would you save me a spark?
We’ll light up the dark
We’ll light up the dark »

Musicalement parlant, rien de transcendant. Les couplets sont simplistes, le pré-refrain est parfaitement calibré pour la chanson pop par excellence, et le refrain, malgré les guitares saturées et les slides reste un refrain radiophonique. Mais le pire dans tout cela, c’est que – comme tous les hit singles – cette chanson reste en tête. Heureusement, d’autres chansons sur cet album méritent bien plus que l’on y consacre du temps. Next donc.

5.Fly

Et bien, dites moi, cet album regorge de surprises. Après la chanson pop pour teenagers, SWS nous pond un titre qui, dès les premières secondes, va sonner très électro-pop. Encore un « Whou » au début (il faudrait penser à ne pas en mettre à chaque chanson…) et un couplet très travaillé au niveau vocal. Mais cela n’est rien en comparaison avec le refrain très electro, avec – enfin – une envolée vocale de Kellin, LA marque de fabrique de SWS. Les riffs de guitare tranchent avec le chant et la batterie en étant très saccadés, un peu gras et lourds, tandis que la voix et la batterie sont légères, surtout la batterie qui s’appuie sur des ouvertures de charley en contre temps, apportant cet aspect aérien au refrain. Chanson vraiment sympa à écouter, mais encore et encore une fois qui n’a rien à voir avec le style SWS. Comme dirait une amie, Maelyn Sherring, cette chanson est très bien construite, agréable à écouter, mais ne semble pas avoir été écrite pour SWS, et, pour la citer « Fly, je l’aime et je l’aime pas. » En somme, cette chanson serait parfaite, mais pour un autre groupe. Si l’on écoutait un groupe dans ce style, « Fly » pourrait être un titre excellent. Mais pas sur un SWS.

6.The Strays

The Srays. Un titre déjà qui intrigue. Pour deux raisons : d’une part parce qu’il reprend la mode des noms de groupes avec « The » et d’autre part, parce que « stray » en anglais signifie « animal errant », et qu’en tant que fervent défenseur de la cause animale, je m’interroge sur la teneur des paroles de cette chanson. Direction le livret de Madness afin de vérifier les lyrics : et en fait, non, rien à voir. Ici, il s’agit plus de l’histoire d’enfants ou de personnes abandonnées et qui doivent faire face et continuer à avancer, sans regarder en arrière. Revenons en à la chanson en elle même : intro lancée par un décompte assez rock, crié précédé d’une petite intro à l’acoustique (1 accord en triolet) : on se dit qu’on va encore écouter une chanson pop, comme les deux précédentes. Et le couplet nous donne raison : guitare acoustique, xylophone/métalophone, chant aérien. Encore une chanson pro groupie… Mais contrairement aux deux chansons précédentes, celle ci propose une évolution bien plus intéressante : la batterie arrive crescendo pour être à son paroxysme au niveau du second refrain. Alors, certes, ne cherchez pas de double pédales ou de blasts, on reste rock alternatif, batterie mid tempo et saccadées, syncopée, mais tout cela passe plutôt bien, et c’est finalement très agréable à écouter. Arrive l’énième break (depuis le début, chaque chanson à son break un peu similaire, silence, voix seule et reprise sur le refrain), mais là on est surpris par la volonté de siffler la mélodie de la chanson. Pourquoi pas, même si cela semble assez étrange, l’effet est là, et on en vient même à siffloter aussi le break arrivé. La fin de chanson est un refrain classique, donc rien à dire de plus. Un titre plutôt accrocheur, mais on reste loin des deux titres phares qui avaient ouvert les hostilités sur cet album.

7.Left Alone

Et comme l’on ne change pas une équipe qui gagne, nous voilà reparti sur une intro smooth, avec musique très aérienne, voire atmosphérique, une voix chuchotée et on repart sur un titre po(o)p. Et cette fois, le refrain ne part pas de manière rythmée, mais reste sur la même tendance que l’intro et les couplets, tout en douceur et en retenue. Guitare en palm-mute, quelques notes au xylophone, et une voix posée. Et l’on restera comme ca jusqu’au second refrain qui pour le coup deviendra bien plus rock’n’roll : batterie qui entre seule, on garde la même mélodie au chant, la même intonation et la même puissance vocale, mais ce sont les instruments qui apporteront la force au refrain. Le couplet revenant, on reprend l’aspect atmo du morceau mais c’est le chant qui là s’énerve un peu pour au final venir s’aligner sur les instruments revenus à l’occasion du refrain. On termine avec une outro où seules des voix sont présentes, vocalisant la mélodie. Un titre très intéressant musicalement parlant, mais qui n’est pour moi, pas celui qui restera gravé dans les mémoires.

8.Better Off Dead

ENFIN ! Enfin, on retrouve une intro un peu plus rythmée, avec une batterie entrainante et des guitares saturées ! J’ai vraiment cru qu’on resterait que sur des balades jusqu’à la fin. Bon, vous ne le savez peut être pas, mais je retiens les chansons surtout par rapport aux paroles. Et cette chanson ne fera pas exception à la règle. J’y ai retenu « You gonna miss me when I’m gone« , que je m’amusais à dire puisque c’est ce que je pensais personnellement puisque en rapport avec ma situation personnelle. Alors, forcément cette chanson fait partie de mes préférées, mais pas seulement pour ses paroles. Tout simplement parce qu’elle ROCKE ! L’intro n’était qu’un avant goût de la chanson ! Les couplets sont entrainants, rapides et rythmés. Et que dire du refrain ! Les paroles se retiennent facilement, sont tranchantes et l’accent posé sur « You Gonna miss me when I’m gone » apporte encore plus de force au morceau. Le fait de répéter « Maybe I’m better Off Dead » apporte encore plus de valeur aux paroles et à la chanson. En regardant de plus près, on comprend qu’elle parle d’une jeune fille qui ne s’aime pas, qui n’a pas confiance en elle, ni envers les autres, et qui hésite à en finir puisque de toute façon, ce serait peut être mieux ainsi. Une raison de plus d’aimer cette chanson, qui est un vrai cri du coeur, quand on essaie en vain de faire comprendre aux autres qu’on existe, et qu’ils seraient amenés à ressentir le manque de notre présence si notre vie se terminait ainsi. Pour en revenir au côté musical, le pont est vraiment rythmé aussi, les nuances vocales donnent une vraie couleur à la chanson (voix de tête, screams et choeurs), et que dire de la fin du pont, qui enfin est punchy ! Ca manquait dans cet album, une partie de batterie où l’on peut lâcher ses coups et crier un bon coup. L’outro alternée de paroles du refrain et de choeurs reprenant uniquement le « Gone » est vraiment sympa. Vraiment, voilà, un titre que je recommande, personnellement l’un de mes préférés sur cet album.

9.We Like It Loud

Et on continue ! Ouf, cet album est sauvé ! Un petit scream, des guitares saturées et une intro mid-tempo, enfin on retrouve des chansons plus -core que pop. Une chanson carrément punk sur tous les aspects, musicaux et vocaux. 2″17 au compteur, on se laisse entrainer par la rythmique et on ne regrette pas ! Cette chanson envoie du bois du début à la fin et on attend qu’une chose, qu’on la ré-écoute une nouvelle fois. La voix est clairement plus punk-rock, ca crie, ca hurle et ca part en riffs stridents ! J’aime ! Outre cet aspect punk rock, la chanson est basée sur le même tempo du début à la fin avec une annonce du refrain en voix seule, et ce refrain est vraiment punchy et groovy. Sur le second couplet, on aurait même l’impression d’écouter un groupe de Hardcore mélodique, avec riffs saccadés, screams et chants en commun. Le break-outro est clairement métal, et on se dit que parfois (souvent ?) les meilleures chansons sont comme les blagues, les plus courtes sont les meilleures.

10.Heroine

Au début, ce n’est pas une chanson qui m’avait frappé. J’avais écouté rapidement l’intro, puis j’étais passé à autre chose. Puis, suite à une demande de cover, j’ai écouté à nouveau cette chanson, et il est vrai que le refrain est assez agréable à l’oreille. L’intro est vraiment calme, soutenue par une guitare acoustique légère en arpèges, quelques notes de synthé atmo et une voix empreinte d’émotions. Le refrain est un peu plus rythmé, mais la voix reste sensible. La tonalité est assez grave pour du Kellin Quinn et le timbre de sa voix, sur les couplets en tout cas, est plus proche d’une voix éraillée que d’une voix emocore. Le pont est encore plus « violent », ce qui apporte plus de tension à la chanson avec un effet crescendo, se terminant par le refrain et une outro quasi identique à l’intro, dans l’ambiance en tout cas. Le break juste avant le dernier refrain, où tout s’arrête et où le chant reprend seul conforte la tension et l’émotion de la chanson. Au final, alors que je ne m’étais pas attardé sur cette chanson, je conclut par dire que c’est un des meilleurs titres de l’album.

11.November

Et nous voilà reparti en mode « ballade »… Intro au piano en guise de ligne mélodique, quelques effets sonores et une voix très sensible, émotive, voire fragile. Mis à part la batterie qui arrive à la fin de l’intro, nous n’aurons rien d’autre – musicalement parlant- à juger. La chanson restera sur ce tempo lent tout du long, appuyée par une guitare acoustique sur le second refrain, à peine perceptible. Tout est centré sur la voix de Kellin, que l’on sent pouvoir craquer à tout moment, surtout sur le « In this town« . Les choeurs sur le second couplet confirme la volonté d’en faire une chanson vraiment axée sur le chant et les paroles. C’est une chanson purement émotionnelle, à faire pleurer chaque fille qui l’écoutera. Titre intéressant, mais pas du tout ma tasse de thé.

12.Madness

Quelle intro surprenante ! Arpège en guitare acoustique, voix fredonnée. Simplissime. Suffisant ? J’ai du mal à me faire une idée sur ce titre que Maelyn Sherring qualifie de « berçeuse » et à force de l’écouter je commence à rejoindre son point de vue. Jusqu’alors nous avions des ballades, mais là nous avons en face de nous une chanson encore plus douce qu’une ballade, peut être écrite pour la fille de Kellin, Copeland, âgée de 2 ans. Le titre de la chanson – qui est aussi le titre de l’album – apporte encore plus d’interrogations quant à la chanson, puisque « Madness« , « Folie » en français, est loin de faire écrouler les foules par sa folie. Heureusement, la chanson est plutôt courte, et l’ennui est alors de courte durée. November n’était pas ma chanson préférée, mais je ne pensais pas dire que la suivante le serait encore moins. Chacun ses goûts, mais pour celle ci, ce n’est clairement pas les miens.

13.Don’t Say Anything

Alléluia ! SWS n’a pas oublié ses origines, et nous sort une intro vraiment intéressante, punchy et tout et tout… Hein, quoi ? Encore un « wouh » ! Mais c’est quoi cette manie sur cet album de nous caler des petits cris de minette en chaleur ? J’ai l’impression d’écouter Busted (alors que pour eux, c’était voulu !). Ce ne fut que de courte durée, les couplets redeviennent calmes, et il n’y a que le refrain qui vaille la peine d’être dans le ton de l’intro (que l’on retrouvera en transition entre le refrain et le pont). Le pont justement, agrémenté de « na na na« , comme je les adore… La chanson est somme toute assez cool à écouter, mais reste assez classique, dans un genre plus rock – punk-rock. Loin du style post-hardcore voire metalcore que j’ai pu entendre sur le premier album. Cela dit, l’alternance passages calmes / passages punk est assez sympa et bien pensé. Le refrain final, repris version rock, apporte une belle touche à cette chanson déjà intéressante. C’est un bon titre, dommage qu’il soit en fin d’album, je l’aurai vu bien plus tôt dans l’ordre des chansons. Niveau vocal, rien de particulier, on retrouve la voix virevoltante de Kellin (ténor léger, ndlr), avec quelques paroles un peu « trash » (oui, y a un « pissed off« , voilà ^^), mais tout en restant sobre dans l’ensemble. Le titre passe bien, et l’écoute se termine sur une bonne note, finalement.

Conclusion

Je pense que dans l’absolu « Madness » est un très bon album, mon écoute ayant été fortement influencé par le style que je pensais assigné à Sleeping With Sirens. Si je met de côté mes a priori sur le style musical du groupe, je dirai que cet album est très bon, alternant chansons tantôt punk-rock (Kick Me, Better Off Dead, We Like Ot Loud), pop-rock (Save Me a Spark, Fly) et clairement pop (Heroine, November, Madness). Cela arrive souvent que des groupes sortent un album bien différent du style, de l’étiquette qu’on essaie de leur imposer. Et pour cela je respecte ce groupe et son orientation musicale pour cet album. La seule différence, c’est que je ne le classerai pas dans Metalcore ou Post Hardcore puisqu’il n’a aucune raison d’y être, et que pour me rattraper, je vous ferai une petite chronique du dernier album de leurs potes Pierce The Veil, « Collide With The Sky », avec un feat. justement de Kellin Quinn sur « King For A Day » (2012 – Fearless)

Sleeping With Sirens – Le Groupe


Anciennes vidéos

Discographie

Sleeping_With_Sirens-Madness-2015
Madness – 2015
Feel__Sleeping_With_Sirens
Feel – 2013
Sleeping-With-Sirens-Lets-Cheers-To-This
Let’s Cheers To This – 2011
With_Ears_to_See_and_Eyes_to_Hear
With Ears to See and Eyes to Hear – 2010

Infos

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